Le
restaurant de l’hôtel Seto (et NON PAS SETOS) à Mortilla del Palancar.
Pour aller manger dans cet hôtel situé au sud-est de Madrid que Jean Paul Brigand nous
avait conseillé, nous avons fait un détour
de 400 km sur le
chemin de retour vers la Belgique.
Ce détour, je le referais sans aucune hésitation.
L’hôtel est typique dans sa catégorie espagnole des
établissements 2 étoiles.
Il est toujours difficile pour des belges, d’un âge certain,
d’attendre 21 h pour passer à table quand on a 900 kms au compteur. Ou alors on
y arrive à force d’apéritifs mais dans un état avancé.
Mais non, on a été sage, on a commencé au bar par une demi
portion de jambon Pata Negra de Bellota et un petit vin blanc.
A cette heure là, nous étions évidemment les seuls clients.
Ce Bellota, vous le connaissez et vous savez que c’est un
plaisir à chaque fois redécouvert que de le laisser, presque littéralement, fondre
dans la bouche.
21 h, chouette on passe, toujours seuls, dans la salle à
manger où le chef nous lit les suggestions du jour écrites sur un petit bout de
papier.
J’ai entendu sessos et mollejas (cervelle et ris) donc
aucune hésitation pour mon choix. Bernard a opté pour une grive en escabèche)
et des rognons à la plancha.
Tous ces abats font partie de la spécialité de la
maison : ils proviennent de chevreau de lait.
Les petites cervelles panées, des « gourmandises »
comme je les aime.
Les ris étaient présentés avec des échalotes non pas dorées,
mais presque brûlées. Ce ne doit pas être facile de ne pas atteindre le degré
de cuisson où ce serait cramé. J’ai beaucoup aimé.
Les rognons : le top du top avec un filet de citron.
La perdrix s’est avérée d’une qualité nettement supérieure à
mon résultat de caille
à l’escabèche.
Le tout arrosé avec un excellent rouge du lieu.
Si en plus, je vous dis qu’il ne nous en a coûté que 80
euros pour le tout : apéro et boissons comprises. Vous voulez
l’adresse ?
L'assiette de jamon iberico de Bellota
L'assiette de cervelles de chevreau de lait.
Les ris de cabrito.
Du grand art.
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