mardi 29 novembre 2011

Patelles comme aux Açores.








Patelles comme aux Açores.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Patelle

S’il y a bien quelque chose de difficile quand on voyage, c’est de trouver les noms vernaculaires. Il y a tellement d’appellations différentes. Il suffit pour nous belges de passer en France et le nom des pièces de viande nous est étranger.
Quand j’ai étudié la diététique je me souviens qu’il y avait un tableau pour le nom pour les différents morceaux selon les départements.
Il en est évidemment de même pour les poissons ou les coquillages, tout ça dans la même langue.
A Cassis quand nous partions en pointu dans les calanques, j’avais appris à « cueillir » des arapèdes pour les détacher au couteau et les manger aussitôt.
Quel souvenir merveilleux.
Depuis je me munis toujours d’un couteau quand je vais à la plage.
A Durban, avec un de mes fils, nous sommes partis en fin d’après-midi nous installer dans les rochers. On s’était armés de couteaux bien sur mais aussi emportant avec nous du vinaigre à l’échalote et une bouteille de vin pour manger les petites moules et les arapèdes. On ne se refuse rien !!!
Tout ce blabla pour vous parler du plat que j’ai mangé au festival Gastronomia à Santarem.
Nous nous sommes décidés, parmi toutes ces petites tavernes à choisir celle qui présentait de la cuisine des Açores.
Par chance nous avions discuté de coquillages la veille, avec un ami portugais grâce auquel  je savais ce qu’étaient des « lapas » aussi appelés « chapeaux chinois ».

Pas d’hésitation donc pour mon entrée, pour le plat je ne sais plus ce que j’avais choisi mais le garçon nous a très gentiment fait comprendre que nous allions avoir beaucoup trop.
Ah les rations portugaises.
Une entrée pour deux nous a donc suffit mais vers 18 h j’étais affamée.
On nous a apporté un plat avec des tas de petites arapèdes baignant dans un jus savoureux. Ce qui est remarquable c’est que j’y retrouvais exactement le même goût que quand je les mangeais crues.
Mais, qu’ils étaient petits, ce n’est pas du fast food.
Le pain qu’on nous a proposé ne nous a pas convaincu, une pâte levée très légère et sucrée avec ……………du beurre à l’ail.
Un panier supplémentaire de pain normal nous a permis de saucer avec conviction.

C’était bon mais je mentirais en disant que c’était gastronomique.






dimanche 27 novembre 2011

La djote ardennaise




Il y a des subtilités dans le langage culinaire régional qui ne sont pas évidentes à comprendre pour les non-initiés.
C’est ainsi que je me suis questionnée quant à la djote. Connue dans la tarte à l’djote de Nivelles elle  n’a rien à voir avec ce que mon papa aimait.
J’ai donc posé la question sur la toile et  Nadine Evrard de Nassogne m’a envoyé sa recette qui est proche de celle de ma maman, sinon que je ne me souviens pas qu’elle y mettait du lard fumé.
Aujourd’hui il fait tout gris, quelle bonne, occasion de préparer ce plat d’hiver.
Comme je n’ai pas de passe-vite, j’ai fait une écrasée et comme je n’avais que du lard demi-sel, j’ai ajouté quelques gouttes de « ahumito », une préparation mexicaine qui donne un parfum de fumé aux plats.

La djote ardennaise

Ingrédients pour 2 personnes.

½ chou vert ou blanc
400 g de pommes de terre
2 oignons finement émincés.
4 tranches de lard fumé
1 feuille de laurier
sel et poivre

Préparation
Découper le chou en fines lanières.
Les faire cuire à l’eau bouillante salée avec les pommes de terre et une feuille de laurier..
Egoutter et passer au passe-vite.
Cuire les tranches de lard, les enlever et faire dorer les oignons dans la graisse du lard.
Quand ils sont bien rissolés les mélanger au chou et aux pommes de terre.
Saler et poivrer.
Faire cuire les saucisses et les servir avec la « djote ».

La recette originale de Nadine Evrard.
Pour plus ou moins 4 personnes
Couper un chou vert ou un chou blanc de plus ou moins un kg.
Cuire à l'eau avec une feuille de laurier et un peu de sel.
Ajouter à la cuisson un kg de patates coupées en dés.
Une fois cuit, égoutter, passer au passe-vite.
Cuire une dizaine de tranche de lard fumé.
Le retirer de la poêle et y rissoler deux oignons coupés très finement.
Une fois les oignons rissolés, les ajouter au chou et aux patates mélangés.
Cuire dix chipolatas à la poêle et les ajouter dans la casserole de djote.
Rectifier l'assaisonnement sel-poivre. 

vendredi 25 novembre 2011

Poulpes "façon thai".

Retour de la ballade shopping à Metz avec une provision de viande et de poisson dont les petits poulpes. J’en mangerais à toutes les sauces, en voilà une de plus dans mon livre de recettes
Comme le Rau ram que j’ai planté au retour du Portugal se porte merveilleusement bien, j’en profite au maximum. Qu’est-ce que c’est bon dans une salade de tomates tout simplement.
Chaque fois que je coupe les feuilles d’une tige, je la remets en terre et elle pousse très rapidement, c’est chouette pour le moral de croire qu’on a la main verte alors que c’est la plante qui est pleine de bonne volonté. Il faut dire qu’elle a une cousine qui est une « mauvaise » herbe.
La recette est supposée être thaï mais comme elle provient d’une très ancienne publication d’un Australian Womens Weekly, je suppose que c’est plutôt « façon »thai.
Peu importe, c’est bon et le parfum est particulier.

Ingrédients pour 2 personnes :

800 g de petits poulpes
2 c à s d’huile d’olive
125 ml de crème de noix de coco
2 oignons émincés
4 oignons verts émincés
2 gousses d’ail écrasées
1cm de gingembre haché
1 c à c bombée de curcuma
15 feuilles de Rau Ram
sel et poivre
du piment

Préparation :

Chauffer l’huile dans une casserole et y faire dorer l’ail, l’oignon et le gingembre.
Ajouter les poulpes, la crème de coco, 10 feuilles de Rau Ram et le curcuma.
Avant de servir, parsemer du Rau Ram restant et des oignons verts.
Le piment est facultatif.



mercredi 23 novembre 2011

Tshifulu (tchifoulou)

Cette recette a été citée sur http://weekend.levif.be/tendance/lifestyle/revue-des-blogs-lifestyle-belges-semaine-48/article-4000011178013.htm
J'aime l'expression qu'ils ont employée pour me citer: la grand mère du web

Tshifulu.

Ce plat est originaire du Kasaï, une des provinces du Congo.
J’y ai habité avant l’indépendance, mes parents étaient à Mweka et j’étais en pension à Luluabourg, actuellement Kananga.
Bon, cela n’intéresse que les anciens.
Ce que je voulais vous expliquer est que ce plat était traditionnel comme plat unique à l’époque quand on se recevait mais que l’origine est bien du Kasaï.
J’en ai douté longtemps étant donné qu’il y a du whisky dans la recette, mais à la base c’était de l’alcool de maïs.
Pour les champignons il en pousse bien sur par là aussi.
Quand on voit les ingrédients on se dit, bof, rien de spécial. Et pourtant si vous en mangez une fois, vous découvrirez un goût particulier très typique.

Ingrédients pour 3 personnes.
1 poulet
2 c à s d’huile
1 cube bouillon
1 verre de jus de tomate
3 c à s de concentré de tomates
2 grosses tomates fraîches
1 gros oignon émincé
150 g de champignons émincés
3 gousses d’ail écrasées
3 bouchons de whisky
sel et poivre

Préparation.
Faire dorer les oignons dans l’huile.
Ajouter les morceaux de poulet et les faire dorer sur toutes les faces.
Saler et poivrer.
Ajouter tous les ingrédients et 1 bouchon de whisky.
A mi-cuisson ajouter le 2ème bouchon et le troisième bouchon juste
avant de passer à table.

mardi 22 novembre 2011

Le restaurant de l'hôtel Seto à Mortilla del palancar.

Le restaurant de l’hôtel Seto (et NON PAS SETOS) à Mortilla del Palancar.

Pour aller manger dans cet hôtel  situé au sud-est de Madrid que Jean Paul Brigand nous avait  conseillé, nous avons fait un détour de 400 km sur le chemin de retour vers la Belgique.
Ce détour, je le referais sans aucune hésitation.
L’hôtel est typique dans sa catégorie espagnole des établissements 2 étoiles.

Il est toujours difficile pour des belges, d’un âge certain, d’attendre 21 h pour passer à table quand on a 900 kms au compteur. Ou alors on y arrive à force d’apéritifs mais dans un état avancé.
Mais non, on a été sage, on a commencé au bar par une demi portion de jambon Pata Negra de Bellota et un petit vin blanc.
A cette heure là, nous étions évidemment les seuls clients.
Ce Bellota, vous le connaissez et vous savez que c’est un plaisir à chaque fois redécouvert que de le laisser, presque littéralement, fondre dans la bouche.
21 h, chouette on passe, toujours seuls, dans la salle à manger où le chef nous lit les suggestions du jour écrites sur un petit bout de papier.
J’ai entendu sessos et mollejas (cervelle et ris) donc aucune hésitation pour mon choix. Bernard a opté pour une grive en escabèche) et des rognons à la plancha.
Tous ces abats font partie de la spécialité de la maison : ils proviennent de chevreau de lait.
Les petites cervelles panées, des « gourmandises » comme je les aime.
Les ris étaient présentés avec des échalotes non pas dorées, mais presque brûlées. Ce ne doit pas être facile de ne pas atteindre le degré de cuisson où ce serait cramé. J’ai beaucoup aimé.
Les rognons : le top du top avec un filet de citron.
La perdrix s’est avérée d’une qualité nettement supérieure à mon résultat de caille à l’escabèche.
Le tout arrosé avec un excellent rouge du lieu.
Si en plus, je vous dis qu’il ne nous en a coûté que 80 euros pour le tout : apéro et boissons comprises. Vous voulez l’adresse ?


                                L'assiette de jamon iberico de Bellota


                                L'assiette de  cervelles de chevreau de lait.


                               Les ris de cabrito.



Du grand art.




dimanche 20 novembre 2011

Crevettes sautées au beurre d'oranges et de cédrat.




Crevettes sautées au beurre d’orange et de sumac.

Inspirée une fois de plus par Silvena Rowe j’ai profité des belles grosses crevettes locales pour cette recette.
Je l’ai presque respectée, mais sa recette était pour 8 personnes avec 16 King prawns crevettes, pfff.
J’ai transformé son entrée en plat pour deux, tant qu’à faire, pourquoi se restreindre :
-        le prix est abordable
-        ce n’est pas lourd
-        ce n’est pas gras
-        le cholestérol se trouve principalement dans les têtes que j’ai enlevées
-        on n’en mange pas trop souvent
-        avec un morceau de pain
-        avec une salade
-        sans oublier un vinho verde
-        toutes les qualités avec ce petit plat
-        Et aussi, en lieu et place du zeste d’orange (non bio), comme j’avais des zestes de combava de chez JPBrigand je les ai utilisés, quel parfum.

Ingrédients :
1 k de grosses crevettes décortiquées
une bonne pincée de filaments de safran
½ c à s de sumac
50 ml de vin blanc sec
le jus d’une orange
du zeste de combava (ou orange)
50 g de beurre de beurre ramolli
1 c à s d’huile d’olive
4 gousses d’ail écrasées
1 c à s de persil haché
1 c à t de cumin en poudre
sel et poivre

Préparation.

Mettre le safran et le sumac dans un petit bol avec 1 c à s de vin blanc et laisser infuser quelques minutes avant d’ajouter le jus d’orange et le zeste râpé.
Mélanger le beurre, avec l’ail, le cumin et le persil.
Amalgamer les 2 préparations.
Placer le beurre sur un morceau de papier film, le rouler en forme de boudin et le mettre au froid.
Chauffer l’huile dans une poêle et y faire cuire les crevettes jusqu’à ce qu’elles prennent couleur.
Ajouter le reste du vin blanc et la moitié du beurre.
Terminer la cuisson et servir avec le restant du beurre découpé en rondelles en garniture.









mardi 15 novembre 2011

Cochon de lait à la moambe.




Cochon de lait à la moambe (sauce graines) comme au Togo.

Au lever ce matin, le cochon que j’avais sorti du congel m’attendait.
Il était tard, pas trop envie de cuisiner.
Comme j’ai apporté une boîte de sauce graines que je n’ai pas utilisée et que le retour approche, pourquoi pas le cuisiner en moambe.
La recette togolaise convenait parfaitement car il restait 2 aubergines et divers petits poivrons et piments de chez mes amis.
Toutefois je vous conseillerais de prendre un morceau moins gras car j’ai eu beaucoup de difficulté à digérer ce plat délicieux mais très gras.

Ingrédients pour 4 personnes :
1 k de rôti de cochon de lait
1 boîte de sauce préparée
1 oignon râpé
1 cm de gingembre râpé
2 gousses d’ail râpées
1 cube bouillon
1 aubergine en morceaux
1 petit poivron découpé en morceaux
sel et poivre et pili pili
de l’eau

Préparation.

Prélever un peu d’huile de la boîte pour y faire frire les morceaux de viande.
Ajouter la pulpe et de l’eau (les quantités dépendent de la marque et sont indiquées dans le mode d’emploi le l’ail gingembre et oignon.
Laisser cuire à petit feu en fermant bien la casserole car cela éclabousse partout.
Un quart d’heure avant de la fin de cuisson ajouter l’aubergine et le poivron.
Servir avec du riz.

dimanche 13 novembre 2011

Congre poêlé aux épices du Moyen Orient

Congre poêlé aux épices du Moyen Orient.

L’embarras du choix au marché, mais un seul gros poisson dans lequel il est possible de couper des tranches. Du congre me dit la poissonnière (avez-vous déjà remarqué, comme moi, que les poissonnières sont toujours très serviables contrairement aux bouchères) et elle m’a garanti qu’il y avait peu d’arêtes.
J’avais des doutes car la dernière fois que j’en avais acheté c’était à Abidjan, quelle catastrophe.
Mon beau-fils, cuistot en vacances chez nous, avait préparé un repas gastronomique, le pauvre quelle déception quand il a, comme nous mangé ce poisson pour la première fois.
Mais cette fois c’était vrai. Par contre quel poisson gras, heureusement que la graisse est apparente et qu’il est aisé de l’écarter.
Alors, congre ou congre, je ne m’y retrouve pas très bien.
Peu importe, c’était délicieux, une chair bien ferme comme je l’aime et ma recette frigidaire de salade de fenouil était remarquable.

Ingrédients pour 2 personnes :
2 tranches de congre
2 c à s d’huile d’olive
1 c à c de sumac,
1 c à c de zahtar
sel et poivre

Pour la salade
1 fenouil coupé en tranches
1 c à s d’huile d’olive
2 c à s de tahini
1 trait de pastis
sel et poivre.

Pour la garniture
des arilles de grenade
des oeufs de merlu

Préparation.
Badigeonner  le poissonavec l’’huile et les épices.
Le laisser reposer une heure au frais.
Mélanger l’huile, le tahini, le pastis, le sel et le poivre et verser la préparation sur le fenouil.
Faire chauffer une poêle et y griller le poisson sans ajouter de matière grasse.
Dresser et râper les œufs de merlu sur le plat.



vendredi 11 novembre 2011

La "conserveira" Lisbonne

La conserverie.

Un petit tour à Lisbonne dans un magasin très particulier que m’avait recommandé un ami portugais m’a permis de me trouver devant cette « librairie » de boîtes de conserves de poisson.
Quand il m’en a parlé j’imaginais une vieille petite boutique, dans un vieux quartier avec une vieille patronne…Et je suis tombée dans une boîte à touristes, toutes les nationalités défilent, incroyable. De jeunes vendeuses et une vieille touriste !
Comment choisir parmi toute cette collection  avec en plus Bernard qui m’attend dans la voiture là où le stationnement est totalement interdit.
Une boîte de sardines au citron pour moi, une autre de sardines piquantes, je veux aussi goûter des œufs de sardines et pourquoi pas de la morue en boîte.
Le tout en double car un de mes fils adore tout ce qui est portugais. Hop à la caisse, 24 euros, gloups. Ah bon il paraît que ce n’est pas cher.
Mais au moins , je ne mourrai pas idiote, j’aurai goûté CES sardines-là.
L’adresse : Conserveira de Lisboa
Rua dos bacalhoeiros 34
Lisbonne





mercredi 9 novembre 2011

Joues de porc à l'anglaise et purée de navets.




Joues de porc à l’anglaise et purée de navets.

Une recette inspirée par celle d’un site anglais Good Food que j’ai suivie presqu’à la lettre
et je me suis retrouvée avec des joues de porc dans du « gravy ». Même si ça vous étonne c’était savoureux, fondant à souhait et ce gravy maison préparé sans granulés était fort bon.
Je vous en donne donc la recette.

Ingrédients pour 4 personnes :

4 joues de porc
1 tranche de lard 
1 k de navets
2 c à s de beurre  
2 c à s d’huile
1 c à s de purée de tomate
½ carotte détaillée en lanières
½ carotte détaillée en rondelles
1 blanc de poireau coupé en rondelles
1 branche de céleri
1 oignon émincé
1 branche de thym
1 feuille de laurier
1 branche de romarin
1 c à c de cumin en poudre
2 gousses d’ail entières
2 c à s d’Oxo
2 c à s de farine
sel et poivre

Préparation.

Fariner les joues.
Faire chauffer l’huile et y brunir les joues.
Quand elles sont bien brunies, les retirer et réserver.
Chauffer un fond d’eau dans une casserole et y cuire les lanières de carottes jusqu’au moment où elles sont flexibles.
Les égoutter et réserver.
Ajouter tous les légumes, les épices et les condiments dans l’huile de cuisson de la viande et les cuire pour qu’ils prennent couleur.
Remettre les joues, couvrir d’eau et cuire à feu doux jusqu’à ce que les joues soient tendres.
Cuire les navets dans de l’eau bouillante salée environ 15 minutes.
Les égoutter.
Les presser en purée et ajouter le beurre, le sel et le poivre.
Faire fondre le lard.
Dresser.

lundi 7 novembre 2011

Lotte aux deux coriandres et au cédrat.

Lotte aux 2 coriandres et au cédrat.


En Belgique il est très rare d’acheter des petites lottes entières, du moins à ce que je sache. Ici au Portugal par contre, dans les marchés, il est inconcevable de vouloir acheter rien que les queues.
Le prix aussi est très différent, ce qui paraît bon marché quand la lotte est entière, doublera si on ne demande que la queue.
Par contre, personnellement j’adore les morceaux que les autres laisseront au bord de l’assiette et avec Bernard on s’entend parfaitement : les « beaux morceaux » pour lui et le reste pour moi. On est content tous les deux.
Une fois de plus j’ai eu la chance de me procurer la coriandre vietnamienne chez Jean Paul Brigand.
Il nous a fallu une demi-heure de voiture pour rentrer chez nous et la pauvre (j’avoue qu’on avait pris l’apéro) était déjà bien flétrie. Mais cette « mauvaise herbe » est merveilleuse, après une nuit les tiges dans l’eau, elle est à nouveau aussi belle que dans le jardin.
Un plat hyper léger et super parfumé.


Ingrédients pour 2 personnes :

1 lotte de 1,5 k
4 carottes coupées en rondelles
2 grosses tomates
1 oignon coupé en deux
2 c à s d’huile d’olive
4 feuilles de kafir
un morceau d’écorce de cédrat
un peu d’écorce de cédrat râpée
sel et poivre
de la coriandre et de la coriandre vietnamienne (Rau Ram ou basilic thai)

Préparation.

Faire chauffer l’huile dans une casserole et y dorer les morceaux de poisson.
Les retirer et réserver.
Ajouter les légumes et les autres ingrédients tout en en gardant un peu pour la décoration du plat.
Cuire une dizaine de minutes pour que les carottes restent croquantes.
Remettre le poisson et continuer la cuisson 5 minutes.
Parsemer du restant d’herbes et du cédrat râpé.
J’ai servi ce plat avec du pain pour pouvoir « saucer » le liquide de cuisson.






dimanche 6 novembre 2011

Requeijao et confiture de pitangas (cerises de Cayenne).


Requeijao et confiture de pitangas (cerises de Cayenne).
Je n’ai jamais fait de confiture de ma vie pour la bonne raison que je n’en mange jamais.
Aussi loin que je retourne dans ma mémoire, le petit déjeuner était déjà salé. Je mangeais des kippers au petit déjeuner sur les paquebots qui traversaient l’Atlantique de la Belgique vers le Congo ou vice versa.
Un ptidej sud africain avec des rognons, du lard, des saucisses ne me fait pas fuir, que du contraire. Ou alors à la scandinave avec du saumon fumé, des harengs, des betteraves…

De la confiture il n’y en a jamais eu à table ni chez mes parents, ni chez moi et il n’y en a pas chez mes enfants.
J’ai eu un mari qui adorait la confiture Hero aux cerises noires et quand j’en trouvais je lui en achetais. Qui parmi vous se souvient de cette marque suisse de confitures? Je viens de découvrir qu’elles sont encore sur le marché sous la marque Delicia.
Il pestait parfois car les enfants mangeaient beaucoup de fruits et pourtant personne ne parlait à l’époque des fameux « 5 fruits et légumes ». Comme ils n’ont jamais été bon marché, il a essayé à plusieurs reprises de me convaincre de préparer des tartines à la confiture pour le goûter, peine perdue, on dit « têtue comme une ardennaise.

Alors pourquoi ai-je décidé de me lancer? Parce que j’étais revenue de chez JP Brigand avec 6 poignées de cerises qui avaient un peu souffert dans le panier en dessous de tous les agrumes et que je ne voulais pas les jeter. Elles sont trop bonnes ces petites cerises de Cayenne.
Vive le web où j’ai trouvé une recette de confiture de cerises, mais sans balance, j’ai fait de l’à peu près sachant que la conservation longue ne serait pas nécessaire.
En plus j’ai mangé récemment chez une amie du requeijao accompagné de confiture de poivrons (dont la recette suivra) et j’ai immédiatement imaginé d’utiliser la confiture de pitangas sur le queijao.
C’est quoi le requeijao. J’aurais eu beaucoup de difficultés à trouver la traduction sans poser la question sur le blog de Tasca da Elvira où j’ai trouvé la réponse et le lien wikipedia.
En bref, on pourrait dire que cela ressemble à de la ricotta.

Ingrédients pour un pot de 125 dl :

6 poignées de cerises bien noires
150 g de sucre.

Préparation.
Faire fondre le sucre.
Ajouter les fruits et laisser cuire 15 minutes.
Enlever les noyaux.
Laisser refroidir et mettre dans un récipient adéquat







samedi 5 novembre 2011

Salade de couteaux de mer et de feijoa, papaye, grenade et combava.



Salade de couteaux de mer et de feijoa, papaye, grenade et combava.


Le Feijoa, Goyave-ananas, Goyavier de Montevideo (Feijoa sellowiana, synonymes : Acca sellowiana, Orthostemon sellowianus), aussi appelé Goyavier du Brésil, est un arbuste fruitier de la famille des Myrtacées, originaire d'Amérique du Sud Source Wikipédia

Décidément les occasions se suivent pour tenter de nouvelles recettes.
J’ai déjà mangé des couteaux, c’était dans un resto à Singapour où nous avions séjourné par hasard car nous ne pouvions pas continuer sur Bali comme prévu et j’avais particulièrement apprécié (Singapour et les couteaux).
Dans mes Ardennes belges ce n’est pas encore facile à trouver, ici au marché de Milfontes non plus, c’est la première fois que j’en voyais.
Hier soir, après avoir surfé sur le net, je les ai préparés à la plancha maison, le plan D, comme on dit en Afrique.
Dans l’appart, pas de plancha mais une vieille Tefal qui a fait l’affaire et les couteaux n’ont, je pense, pas fait la différence non plus.

Je me suis inspirée de QooQ.com pour cette recette, en changeant les ingrédients de la salade pour utiliser ceux que j’avais sous la main provenant du jardin de JPBrigand
Le combava est très difficile à râper mais son parfum se marie particulièrement bien avec le goût de mer des couteaux.

Ingrédients pour 4 personnes :

500 g de couteaux nettoyés
1 branchette de thym
1 feuille de laurier
2 échalotes émincées
6 tiges de persil
2 gousses d’ail émincées
quelques grains de poivre
2 c à s d’huile d’olive
½ verre de vin blanc
des billes de papaye
des arilles de grenade
quelques tranches de feijoa
du zeste râpé de combava

Préparation.

Faire chauffer l’huile dans une poêle. Y mettre l’échalote, l’ail, le persil, le thym et laurier et le poivre.
Faire fondre un instant et ajouter le vin blanc.
Poser les couteaux sur les légumes et couvrir légèrement.
Arrêter la cuisson dès que les couteaux sont ouverts et laisser refroidir dans la poêle.
Poser les fruits sur l’assiette, râper le combava.
Disposer les coquillages sur l’ensemble.

vendredi 4 novembre 2011

Crevettes accompagnées d'un dip au yuzu.


Je suis locavore

Crevettes et dip au yuzu.

Le Yuzu vous commencez à le connaître je suppose, car ce n’est pas la première fois que je vous en parle. La recette de JP Brigand m’a inspirée pour ma recette de yuzus farcis.
Je ne m’attendais pas du tout à ne pouvoir extraire que le 1/3 d’une cuillère à café de jus du fruit. Bizarre ce fruit.
Le résultat m’a déçue pour 2 raisons : mes crevettes n’étaient pas très bonnes et le résultat final n’avait aucune saveur particulière.
Il y a des jours avec et des jours sans, l’inspiration était présente mais, bof j’ai déjà fait mieux.
Voici tout de même ma recette.

Ingrédients pour 2 personnes :

1 yuzu
12 grosses crevettes cuites
3 c à s de fromage blanc
2 c à s de crème fraîche
le jus du yuzu
1 c à s de vodka
1 c à c d’écorce de yuzu finement hachée
quelques tours de moulin à poivre
quelques feuilles de combava et du citron digité australien pour la garniture


Préparation.

Cuire les crevettes au court-bouillon, les laisser refroidir dans le liquide de cuisson.
Egoutter.
Presser le yuzu en récolter le jus.
En couper un couvercle, une deuxième fine tranche et évider la coque.
Couper la tranche du milieu en fines lamelles pour les intégrer dans la sauce.
Couper le citron caviar et en récolter la pulpe.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients cités.
Garnir selon votre imagination.
Personnellement j’ai utilisé les feuilles de kafir.




jeudi 3 novembre 2011

Cailles en escabèche.




Ce ne sont pas des cailles tombées du camion, mais presque car hier en rentrant du supermarché j’ai trouvé deux cailles dans le panier.
Bernard est passé seul à la caisse et a simplement mis ces petits oiseaux qui traînaient à la caisse dans notre sachet.

Trop tard pour les reporter, la pauvre personne qui les avaient payées a du pester en arrivant chez elle. J’ai aussi hérité ainsi de biscuits et d’un jus de pêche. Bonne pêche penserez-vous.
L’autre jour la francesa en publiant une recette de cailles m’en avait donné envie.
Voici donc ma recette de l’escabèche à l’ancienne.

Ingrédients pour 2 personnes :

4 cailles nettoyées et fendues en deux.
1 oignon émincé
3 têtes d’ail écrasées
4 c à s d’huile d’olive
1 verre de vin blanc
½ verre de vinaigre
2 feuilles de laurier
1 branchette de thym
2 carottes coupées en rondelles
1 verre d’eau
sel et poivre

Préparation.

Faire chauffer l’huile et y dorer les cailles. Dès qu’elles sont dorées les retirer et réserver.
Ajouter alors l’oignon et l’ail.
Quand ceux-ci sont dorés remettre les cailles dans la casserole.
Ajouter les autres ingrédients.
Après une demi-heure, couper la source de chaleur et laisser refroidir les cailles dans leur liquide de cuisson.
Enlever la chair des cailles et la  disposer dans un bocal en verre en couvrant avec les carottes..

mercredi 2 novembre 2011

Papabubble.

 











A la recherche d’un restaurant dont nous n’avions qu’une adresse approximative, dans Lisbonne que nous visitions pour la première fois, on est entré dans un magasin dont une odeur particulière s’échappait. De l’encens, non, des parfums, non mais des bonbons…
Pendant qu’on cherchait sur leur ordi la fameuse adresse, j’ai eu le temps d’admirer les 2 artisans dans leur préparation d’un gâteau de mariage. Waowww ces boules de pâtes de sucre, j’en aurais fait des perles pour des bijoux fantaisies.

Aye aye aye, j’allais vous raconter des bêtises. Je viens d’aller sur le web et voici ce que j’ai trouvé Papabubble est un magasin de bonbons à Barcelone. Deux Australiens ont décidé de créer leurs propres sucreries sans sucre, sans glucose et sans eau.

La vendeuse présentait des petits bonbons qui m’ont convaincue si je ne l’étais pas déjà, d’en acheter une boîte.
Les sucettes étaient fort attirantes aussi mais à mon âge, je me vois mal dans la rue, la sucette à la main. Les bonbons sont plus discrets.

La recette ? Je n’en ai pas hélas à vous présenter.
Par contre il y a des photos.

A quand Papabubble en Belgique ?




mardi 1 novembre 2011

Cochon de lait au yuzu et kafir sur lit de pommes au gingembre, confiture de cerises de Cayenne.

Cochon de lait au yuzu et kafir sur lit de pommes au gingembre, confiture de cerises de Cayenne.

L’occasion fait le larron. On ne revient pas avec du yuzu sans l’utiliser. Je vous avouerai même que celui que j’ai utilisé aujourd’hui était tombé par terre victime des mouches méditerranéennes, mais tout n’était pas à jeter, j’ai donc utilisé la partie qui n’était pas endommagée.
Comme la propriété de Olhar feliz abrite des ruches, il est exclu de traiter les arbres contre cette peste.
Le yuzu en parfait état qui m’a été offert, qu’en feriez-vous ? Je cherche une idée.
Comme j’avais acheté du cochon de lait, je lui ai associé un peu du résultat de la cueillette et bien m’en a pris.
Là franchement me recette 100% invention maison est à conseiller.

Ingrédients pour 2 personnes :

750 g de cochon de lait
1 petit verre de cognac
2 c à s d’huile d’olive
le jus d’une orange
un peu d’écorce de yuzu
2 feuille de kafir
sel et poivre

2 c à s de beurre

Pour les pommes :
2 pommes Granny Smith épluchées et détaillés en fins quartiers
1 cm de gingembre râpé
2 c à s de beurre

Préparation.
La veille faire mariner la viande avec tous les ingrédients sauf le beurre.
Le lendemain, faire fondre la moitié du beurre dans une casserole pour y dorer la viande.
Quand celle-ci est bien dorée de tous les côtés, ajouter le liquide de la marinade et continuer la cuisson à petit feu environ 20 minutes.
Faire fondre le beurre pour y dorer les tranches de pommes.
Ajouter le gingembre râpé.
Quand la viande est cuite, la retirer et réserver.
Ajouter la 2ème c de beurre bien froid détaillé en petites parcelles en les intégrant progressivement à la sauce en battant bien le tout.

J’ai accompagné ce plat d’une confiture de pitangas (cerises de Cayenne) faite maison bien sur.


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