Patelles comme aux Açores.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patelle
S’il y a bien quelque chose de difficile quand on voyage,
c’est de trouver les noms vernaculaires. Il y a tellement d’appellations
différentes. Il suffit pour nous belges de passer en France et le nom des
pièces de viande nous est étranger.
Quand j’ai étudié la diététique je me souviens qu’il y avait
un tableau pour le nom pour les différents morceaux selon les départements.
Il en est évidemment de même pour les poissons ou les
coquillages, tout ça dans la même langue.
A Cassis quand nous partions en pointu dans les calanques,
j’avais appris à « cueillir » des arapèdes pour les détacher au
couteau et les manger aussitôt.
Quel souvenir merveilleux.
Depuis je me munis toujours d’un couteau quand je vais à la
plage.
A Durban, avec un de mes fils, nous sommes partis en fin
d’après-midi nous installer dans les rochers. On s’était armés de couteaux bien
sur mais aussi emportant avec nous du vinaigre à l’échalote et une bouteille de
vin pour manger les petites moules et les arapèdes. On ne se refuse
rien !!!
Tout ce blabla pour vous parler du plat que j’ai mangé au
festival Gastronomia à Santarem.
Nous nous sommes décidés, parmi toutes ces petites tavernes
à choisir celle qui présentait de la cuisine des Açores.
Par chance nous avions discuté de coquillages la veille,
avec un ami portugais grâce auquel je
savais ce qu’étaient des « lapas » aussi appelés « chapeaux
chinois ».
Pas d’hésitation donc pour mon entrée, pour le plat je ne
sais plus ce que j’avais choisi mais le garçon nous a très gentiment fait
comprendre que nous allions avoir beaucoup trop.
Ah les rations portugaises.
Une entrée pour deux nous a donc suffit mais vers 18 h
j’étais affamée.
On nous a apporté un plat avec des tas de petites arapèdes
baignant dans un jus savoureux. Ce qui est remarquable c’est que j’y retrouvais
exactement le même goût que quand je les mangeais crues.
Mais, qu’ils étaient petits, ce n’est pas du fast food.
Le pain qu’on nous a proposé ne nous a pas convaincu, une
pâte levée très légère et sucrée avec ……………du beurre à l’ail.
Un panier supplémentaire de pain normal nous a permis de
saucer avec conviction.
C’était bon mais je mentirais en disant que c’était
gastronomique.