Il y a plusieurs mois déjà, lors de notre rencontre à Paris, Stephane nous avait parlé de son bébé en gestation. Quand je dis nous, c'est bien sur moi et mon compagnon Bernard, médecin spécialiste en Santé Publique.
Quel projet? Stephane en a toujours plusieurs en réserve ou en préparation, mais cette fois la gestation a été plus longue. Il faut reconnaître que pour préparer un projet d'une telle envergure, cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Paris c'était en janvier, en avril il nous a impliqué dans le test du site, réflexions, questions, remarques etc.
Le 18 mai, le jour de la Revolution day lancé par le célèbre Jamie Oliver le coup d'envoi était donné.
Plusieurs medias en ont parlé et le projet est soutenu par OWNI ce qui est une excellente référence.
Parmi les articles, j'ai sélectionné le plus court paru chez Agro Media.fr que voici pour vous le présenter vu par quelqu'un d'autre que moi.
Open Food Facts, le nouveau Wikipédia de l’alimentation.
Stéphane Gigandet est parti d’un constat simple : « Aujourd’hui, on peut avoir des informations sur les ingrédients et les additifs interdits en Europe, mais très peu sur ceux qui sont autorisés. On ne peut donc pas facilement comparer les produits selon les additifs qu’ils contiennent. Les autorités sanitaires disposent de telles bases de données, mais ne les partagent pas. Pour les obtenir, on pourrait choisir de faire du lobbying à Bruxelles pendant des années. Je préfère une solution plus immédiate et venant d’en bas ».C’est ainsi qu’est né Open Food Facts, le premier Wikipédia de l’alimentation, autrement dit le premier site collaboratif qui a pour objectif de recenser l’ensemble des produits alimentaires proposés dans le monde entier. Et la mission est vaste !
Sur le blog d’Open Food Facts, Stéphane Gigandet a tenté d’estimer le nombre de nouveaux produits lancés chaque année dans le monde. Il est ainsi parvenu au chiffre astronomique de 1 million de nouveaux produits alimentaires lancés chaque année !
Open Food Facts a trois objectifs citoyens principaux :
- aider les consommateurs à décrypter les étiquettes (pour identifier et éviter les additifs alimentaires, comparer les produits et trouver des produits similaires plus sains, trouver des produits qui ne contiennent pas (ou moins) certaines substances que l'on veut éviter : graisses, sels, additifs, allergènes etc.) ;
- inciter les industriels à proposer des produits plus sains (en notant les produits et en publiant des comparatifs de composition nutritionnelle ou en vérifiant les allégations du type "25% de sucre/sel/gras en moins par rapport aux autres produits de la catégorie" ;
- et aider la recherche (en croisant les données avec celles d'autres études).
Pour nous soutenir dans notre démarche je vous propose de nous aider dans les collectes de données.
La première grosse campagne commence de main avec l'Opération SODAS.
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