jeudi 21 juillet 2011

La truite de chez moi





Bon 14 juillet à tous et toutes.

Cette recette a été réalisée dans le cadre du blogopotestour

La truite de chez moi en papillote de PAPERBARK .

Le paperbark « c’est kwa ? »
C’est de l’écorce d’arbre tout simplement.
L’origine de l’arbre melaleuca se situe en Australie.
Selon sa taille l’arbre portera le nom de tea tree, honey myrtles ou barkpaper si son écorce est plate et flexible.
Son écorce contient une huile qui en chauffant va dégager son parfum naturel fumé pour en imprégner les graisses des aliments pendant la cuisson.
Ce mode de cuisson lente à mi-chemin entre la cuisson vapeur et le fumage convient aux viandes, aux poissons et aux légumes riches en hydrates de carbone.
Il peut être utilisé de deux manières.

Soit en mettant une feuille dans le fond d’un récipient, en y posant les aliments et en cuisant jusqu’à ce que la fumée se dégage.
A ce moment là recouvrir d’un couvercle et terminer la cuisson à feu doux. Ce mode convient mieux aux aliments de petite taille, huîtres ou autres petits coquillages.

Soit en l’utilisant comme on le fait avec des papillotes.
La viande ou le poisson se pose sur la partie non rugueuse de l’écorce préalablement légèrement graissée avec une huile végétale.
Assaisonner avant de refermer la papillote. Nouer les 2 bouts.
Poser alors sur un plaque chauffée, ou sur le BBQ jusqu’au moment où l’écorce fume et est  bien brunie de tous côtés.
Retirer la papillote et la déposer  dans un four préchauffé pour y terminer la cuisson.


Pour en venir à ma recette imprégnée de belgitude comme dit philou, je me suis posée la question de «  à quoi s’attend un touriste qui regarde les cartes des restaurants dans ma région ? » Et je suis allée regarder les cartes des restos. La TRUITE est gagnante.
Comme dans ce petit coin reculé des Ardennes, Nassogne où je réside, il est encore possible de se procurer des truites de rivière…voilà le sujet de la recette est défini.

Depuis quelque temps, on s’en plaint tous, le temps est belge, un BBQ, inutile d’espérer.
Bon, j’ai opté pour le grill électrique, c’est de toute manière l’écorce qui va parfumer le poisson et non le charbon de bois.

Venons-en à la recette, pourquoi  pour une seule personne ? Pour un essai je n’ai pas osé risquer de cuire inutilement plus de poisson.

Truite ardennaise fumée, confit de myrtille et  pommes sautées.

Ingrédients pour 1 personne :

1 truite de rivière
1 feuille de paperbark
½ sachet d’épices ail et fruits des bois
1 c à s d’huile

100 g de myrtilles
1 échalote émincée
1 verre de vin rouge
1 c à s de vinaigre de vin rouge
1 c à s de beurre
sel et poivre

100 g de pommes de terre cuites et coupées en dés.
2 c à s de saindoux
sel et poivre

Pour la garniture :

3 brochettes
1 tranche de lard fumé
quelques myrtilles
du raphia ou autre lien végétal

Préparation .

Le poisson.
Rincer la truite, enlever l’œil ou le laisser selon ses préférences,l’essorer.
Huiler une feuille d’écorce
Y poser la truite et l’assaisonner avec le mélange d’épices.
L’enrouler et nouer les bouts du « bonbon » comme disent les anglais avec le raphia.
Mettre le grill à préchauffer sur la puissance maximale avant d’y déposer la papillote.
L’écorce va dégager de la fumée, agréablement odorante, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
Quand les marques du grill sont bien brunies (approximativement  15 minutes) il faut transférer le poisson dans un four.
Personnellement j’utilise le micro-ondes dans lequel j’ai terminé la cuisson 5 minutes de plus à pleine puissance.

Le confit.

Chauffer le beurre pour y faire fondre l’échalote.
Déglacer avec le vinaigre avant d’ajouter les myrtilles et le vin rouge.
Saler et poivrer.
Laisser réduire à feu modéré.

Les pommes de terre.

Chauffer le saindoux dans une poêle et y faire sauter les dés de pommes de terre avec la patience d’une grand-mère des années 50, au temps où on ne le comptait pas.

La garniture.
Garder les plus grosses myrtilles pour les brochettes.
Garnir une ou plusieurs autres brochettes en les recouvrant d’une fine tranche de lard fumé et les mettre dans le grill après avoir enlevé le poisson. (c’est tout simple et très bon).

La présentation sera celle de votre choix.
J’ai choisi d’ouvrir l’écorce pour y déposer l’accompagnement. C’est délicat car il faut être certain que la peau du poisson ne colle pas à l’écorce. Alors, peut-être vaut-il mieux servir la papillote et la garniture séparément.

Ma conclusion est que le parfum des épices associé à celui du goût de fumé est une découverte qui peut être exploitée dans d’autres recettes aussi.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Un petit commentaire me ferait plaisir, merciiii







3 commentaires:

  1. Ah, tu as finalement trouvé une utilisation pour cette écorce mystérieuse... je serais curieux de goûter à mon tour!
    Bonne fête nationale!

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  2. Très jolie réalisation et merci d'avoir joué le jeu. Bises

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  3. Mon cher ettendrenest originaire de Smuid , petit village près de St Hubert, plus ardennais que lui tu meures;)).
    Jardinier doublé d'un pêcheurpassionné qui a quelques dons de cuisinier, il prépare aussi 'sa' truite à l'ardennaise.
    Dans ma jolie vallée du Namurois, La Molignée nous offre également de belles truites sauvages.
    Merci Marie-Claire de ce joli clin d'oeil de nos belles ardennes belges!

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